Trop têtu pour détourner le regard, les yeux fixent un point à l'horizon. Le champ visuel, comme une pélicule de film au cinéma dont les perforations se disloquent sur la bobine, commence à sautiller. La vue saccadée, c'est au tour de l'audition de se déregler, telle une bande sonore parasitée elle fait place à une longue symphonie de bruits de rayures. Le champ de vision, figé un instant de trop devant la lampe du projecteur, part en fumerolles argentées, se déchirant en arabesques. Ce qui reste n'est que réalité.